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Un rôti tendre, juteux, qui se coupe sans effort et s’accompagne d’une sauce onctueuse fait partie de ces plats intemporels qui évoquent la cuisine familiale et les repas du dimanche.

 Voici une méthode fiable, simple et éprouvée pour obtenir un résultat digne des grandes tables… comme chez grand-mère.

1- Bien choisir le morceau : la base de la réussite

Tout commence chez le boucher. Pour éviter une viande sèche ou filandreuse, il est essentiel d’opter pour un morceau adapté à une cuisson lente et douce. Les pièces les plus recommandées sont :

l’épaule, le tendron, le collier, la poitrine roulée, le jarret désossé (pour un rôti très fondant)

Ces morceaux contiennent suffisamment de tissu conjonctif pour devenir moelleux au fil de la cuisson, à condition de respecter le temps et la température.

2- Assaisonner (ou mariner légèrement)

Une marinade n’est pas indispensable, mais un assaisonnement préalable est vivement conseillé. Huile d’olive, herbes aromatiques (romarin, laurier, sauge), ail écrasé, sel et poivre suffisent largement.

Si l’on choisit d’ajouter un peu de vin blanc ou de citron, cela doit rester très modéré et sur un temps court (1 à 2 heures maximum), afin de parfumer la viande sans altérer sa texture.

3- La saisie : une étape incontournable

Avant toute cuisson longue, le rôti doit être saisi soigneusement. Dans une cocotte bien chaude, on fait chauffer un mélange d’huile et de beurre, puis on fait dorer la viande sur toutes ses faces jusqu’à obtenir une belle coloration dorée.

Cette étape développe les arômes et donne de la profondeur au goût final. Il est important de manipuler la viande avec des pinces, sans la piquer, pour préserver les sucs.

4- Une cuisson lente, douce et maîtrisée

Une fois le rôti bien coloré, on ajoute les garnitures aromatiques : oignon, carotte, céleri, herbes fraîches. On déglace avec un petit verre de vin blanc, que l’on laisse s’évaporer complètement, puis on ajoute un volume modéré de bouillon chaud.

La cuisson doit se faire :

  • à feu très doux sur la plaque
  • ou au four à 160 °C, à couvert

Le rôti mijote ainsi entre 1 h 30 et 2 h, selon la taille du morceau, en l’arrosant régulièrement avec son jus de cuisson. L’humidité constante et la chaleur douce sont les clés d’une viande fondante.

5- Le repos : un geste souvent négligé

À la fin de la cuisson, le rôti ne doit jamais être découpé immédiatement. Il doit reposer 10 à 15 minutes, enveloppé dans du papier aluminium. Ce temps permet aux jus de se redistribuer dans la viande, garantissant une texture tendre et juteuse à la découpe.

6- La sauce parfaite : l’âme du plat

La sauce fait toute la différence. Les légumes de cuisson sont mixés avec le jus récupéré pour obtenir une texture lisse et veloutée.
Selon les goûts, on peut :

  • ajouter une noix de beurre pour le brillant
  • ou une touche de crème pour plus de douceur
  • ajuster l’assaisonnement avec parcimonie

La sauce doit être nappante, parfumée et discrète, afin de sublimer la viande sans la masquer.

7- La découpe, dernier secret

Le rôti se tranche avec un couteau bien aiguisé, en fines tranches légèrement obliques. Cette coupe respecte les fibres et renforce la sensation de tendreté en bouche.

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